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 [Rp] Projet de livre

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AuteurMessage
aileen
je serre encore les fesses ...
aileen


Messages : 41

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MessageSujet: [Rp] Projet de livre   [Rp] Projet de livre I_icon_minitimeMar 13 Aoû - 4:32

Heyop !

Bon j'suis en train de me retater d'ecrire un nouveau livre que je finirai pour une fois ^^ Du coup j'aimerai avoir votre avis sur le debut :)


L'horizon s’étend devant moi. La lumière rouge du soleil me brûle les yeux mais je les garde grand ouverts, découvrant autour de moi le monde a son éveil.
Autour de moi, la foret sors de son long sommeil. Les oiseaux entament leurs chants doux et enjoués pour tromper le silence de la nuit.

Les neiges ont fondues, l'hiver se retire lentement laissant place au printemps et a son balai d'affrontement entre les mâles et de parades nuptiales.

Un craquement derrière moi. Je ne me retourne pas. C'est un lapin qui sort de son terrier émergeant d'un long et terrible hiver.

Je m’étire, mes os craquent et je me lève. Depuis combien de temps suis je ici ? Impossible de savoir. Je dois retourner vers les hommes et leur mode de vie décadent et destructeur.

J'inspire profondément cet air pur et empli de vitalité puis me mets en marche en direction de la ville.
Arrivée a hauteur des premières habitations, un frisson me prend. Les choses ne sont pas comme d’habitude. Il flotte dans l'air un parfum de maladie et de terreur.

Les rues sont vides. Ce n'est pas normal. Je me met a courir en direction du centre ville. Personne. Ou sont passé les gens ? que c'est il passé ici ?
Le centre est vide lui aussi. Les bâtiments sont couverts de lierres et certains tombent en ruine. Une ombre passe a ma droite. Je me retourne vivement mais je ne vois rien.

J'entrevois de nouveau quelque chose mais le temps de regarder je ne vois rien. La civilisation gène mes sens. Je ferme les yeux et me concentre. une image mentale des choses me parvient. Les bâtiments sont pour la plupart vides mais des taches de chaleur m'indiquent la présence d'humains. D'animaux aussi. Il faut que je sache.

Après quelques minutes de marche, j'arrive enfin devant la cathédrale. Sa hauteur défie les lois de la gravité mais le bâtiment est en ruine. une immense cassure le scarifie et les lieux semblent vides.
J'entre et me place au centre. L'esprit humain est fort lorsqu'il se regroupe en communauté. Je ferme a nouveau les yeux et tente de me concentrer sur la pensée collective liée a l'endroit.
Rien.
Il n'y a rien. Comme si toute croyance avait disparue. La religion a disparue.

Un doute me serre le cœur et je me met a courir, courir vers le bureau de tabac le plus proche. Il me faut un journal.
Quelque chose ou quelqu'un me suit. Je le sens se déplacer dans l'ombre derrière moi sans pouvoir le voir. C'est un détail je m'en occuperai plus tard.

Je fouille l'endroit et trouve un journal. Il est daté du 13 novembre 2043. Mais ce n'est pas la date du jour.
Je parcours les lignes des gros titres :

LA SCIENCE NOUS OUVRE SES PORTES

Des chercheurs en Suisse nous montrent aujourd'hui une de leur dernière découvertes. Une plante appelée Synopsia crée a partir de gènes différents offre la possibilité a une nouvelle race de végétaux. En effet, elle semble douée de conscience et réagit aux paroles et tentatives de communication des savants.
On ne sait pas bien a quoi est du ce changement génétique ...
Changement génétique.. Depuis combien de temps suis je partie ?
Je cherche de nouveau mais je ne trouve rien. Je ne sais pas quelle année nous sommes et encore moins quel jour.

Il faut que je me débarrasse de ce qui me suit. Je zigzague entre les rues en courant au hasard puis soudain bifurque au dernier moment.
Une forme humanoïde passe devant moi a vive allure et disparaît au loin.

Sans bruits, je me retire et monte sur le toit de l'immeuble. La vue qui s'offre a moi me surprend. Toute la vile semble vide de toute vie. Je peux voir au loin un couple de corbeau se disputer le cadavre d'un rat.

Il faut que je sorte de la. A tout prix.

Je me dirige vers la foret quand soudain une vive douleur me vrille le cerveau. Je hurle mais le bruit strident ne s’arrête pas. La violence de ce qui me torture les oreille me fait tourner de l’œil. Je m'effondre sur place.

J'entends des bruits autour de moi. Quelqu'un parle. Non pas Quelqu'un, deux personnes sont dans un débat important.
Impossible de créer une image mentale de ce qui m'entoure. J'ai un mal de tête infernal et je pense une énorme bosse sur l'arrière du crâne...

Impossible de comprendre ce qu'ils disent. J'ai l'impression d'avoir perdu mes sens. La panique commence a m'envahir et je m'affole intérieurement.

Je ne peux rien voir. Un bandeau m’empêche d'utiliser la vue et me dérange.
« Tu crois qu'elle est blessée ? »
Une voix de petite fille. Je pense qu'elle a 10 ou 11 ans a la fréquence vocale.
J'entends de nouveau et je sens une main m'appliquer une pommade sur le crâne.
« Voila, tu devrais aller mieux maintenant. »
En effet, la douleur se calme peu a peu. J'arrive de nouveau a percevoir ce qui m'entoure.
Je suis dans une pièce fermée. Aucune lumière ne filtre de l’extérieur ce qui et normal car en poussant l'examen plus loin je vois que nous sommes a 5 mètres sous la surface. Les murs sont en béton armé et mesurent 2m d’épaisseur.

Un homme se tiens plus loin, adossé au mur. Il est jeune lui aussi peut être 20 ans voir un peu plus. Je ne sais pas trop.

Mes mains sont liées dans mon dos et mes pieds sont entravés aussi. je grogne doucement.

La petite fille fait un bond en arrière et se réfugie derrière une étagère.
l'homme ne bouge pas.

je suis assise a présent. je me concentre pour défaire mes liens quand une main m'attrape le visage et me serre.
« Je ne te laisserai pas faire ça. »

La voix est douce, grave mais ferme. Je sens le souffle chaud me caresser le visage et juge la distance de sa tête a quelques centimètres.

l'action fut rapide. je lançais ma tête en avant pour faire mouche et lui administrer un magnifique coup de tête. Mais je ne rencontre que le vide.
Pourtant, je suis plus rapide qu'un humain normal. La main m'a lâchée et il se trouve a présent a un mètre devant moi.
« Grand frère ? il faut la laisser voir sinon elle ne dira rien.
- Elle peut voir Arissa. Elle sait exactement ou nous sommes en ce moment même. »
La petite fille ouvre la bouche d’étonnement et la referme quelques secondes plus tard.
Je commence a en avoir marre. Je ne suis pas revenue pour me faire avoir bêtement.
j'attends, sans rien dire et les deux finissent par partir. Le jeune homme s'est armé et ils ont disparut.
"Arissa..."

Ma voix me semble tellement lointaine. Depuis combien de temps ne l'ais-je pas entendue ? Je ne sais pas je ne sais plus. Je suis partie tellement longtemps. Je n'aurai jamais du revenir.

La porte s'ouvre de nouveau. Arissa revient en courant et s'approche de moi.
« tu restes ici hein. Ne pars pas s'il te plaît. »
Je me suis fait avoir. je sens une petite piqûre sur mon bras, juste deux secondes d’inattention que je vais payer cher.
Je me sens vide ...
« Arissa... »
Le noir.
Je cours, de plus en plus vite dans la forêt. Derrière moi les flammes. L'horreur. J'entends les cris des animaux résonner dans ma tête. La foret se meurt dans un râle de douleur et je cours pour sauver ma peau. Un loup me talonne de près Lui aussi veut sauver sa vie mais je ne peux l'aider je dois juste m'enfuir.
Mes forces s’épuisent, je ne tiendrais pas longtemps. La morsure du feu brûlant me rattrape. Le sol se fait de plus en plus chaud sous mes pieds nus je transpire et me mord les lèvres pour estomper la douleur. Je ne sais pas ou aller partout autour de moi le piége de feu se resserre.

Je me réveille en sueur. La respiration saccadée, je me rappelle rapidement ou je me trouve. Je ne suis pas seule encore une fois. J'entends deux respirations, une très lente m'indique que la petite Arissa dors dans un coin de la salle.
L'autre est calme mais le jeune homme ne dors pas. Il s'approche de moi et s’arrête toujours a un mètre.
« Je vais t'enlever ton bandeau. »
Je hoche la tête pour lui indiquer que j'ai bien compris et sens ses mains passer derrière mon crâne pour détacher le bandeau qui m'obstrue la vue. A son contact, une décharge électrique m'envahit. La sensation n'est pas désagréable mais pas agréable non plus. C'est comme si une partie de son énergie était passée en moi pour me donner des forces. Ce phénomène étrange cesse aussi vite qu'il n'avait commencé lorsqu'il retire ses mains.
Je peux ouvrir les yeux. La lumière est tamisée mais je vois bien. La pièce n'est pas bien grande mais renferme un nombre incalculable d'objets en tout genres.Dans un coin, sur un futon, La petite fille dors a poings fermés, insouciante et innocente.
J'observe le jeune homme en face de moi. Ses yeux bleu nuit me fixent sans expression. Il est assez grand mais fin a la fois. Ses cheveux noirs tombent en bataille sur son visage et ses épaules. Une aura émane de lui et m'inspire le calme et la sérénité. Je devrais être terrorisée mais je ne le suis pas.
Il soupire et me regarde de nouveau et se lève pour venir plus près de moi. Je ne recule pas. En fait je ne bouge pas, je n'ai pas bougé depuis que je suis la.
« Je suis désolé pour les liens mais je ne sais pas de quoi tu es capable ni dans quel camp tu es. Je ne peux pas prendre de risque pour Arissa. »
Je hoche de nouveau la tête. Je comprend. Il ne sait pas qui je suis d'ailleurs je ne sais pas non plus qui je suis. Suis-je la même que lorsque j'ai quitté les hommes ?
J'ouvre la bouche et lui demande quel jour et quelle année nous sommes.
« Le 15 Novembre 2154 »
J’écarquille les yeux de stupeur et lâche un petit cri. Nous sommes en 2154. je suis partie depuis 141ans. J'ai abandonné le monde que je connaissais depuis si longtemps …
« Comment t'appelles tu ? »
Il attend une réponse. Quel est mon nom ? Je n'ai pas de nom. Celle que j’étais est morte il y a longtemps. Je ne devrais même pas être la.
« Akiko.
C'est un joli prénom. Je m'appelle Yasuri et la petite c'est Arissa mais tu le savais déjà. D'ou viens tu ?
De la forêt.
La forêt est partout ce n'est pas bien précis ... »
Je reste silencieuse. Je ne sais quoi lui dire de plus. Si seulement je savais moi même d’où je viens et surtout qui je suis.
« On doit dormir, il est tard. Demain nous devons partir. »

Il s'approche de moi. Rapide mais je me met en position défensive pour lui faire face.
« Détend toi, dit il avec un petit rire, je ne vais pas te faire de mal juste t'enlever tes liens. Tu me semble venir d'un autre univers je ne pense pas que tu nous fasse du mal »
J'essaye de me détendre. Facile a dire, difficile a faire. Il me défait mes entraves et me pose un autre futon au sol.
« Dors sur mon futon, je vais dormir sur le sol. »

Il ne me doit rien. Je suis étrangère mais il me traite comme si nous étions amis. Je le remercie et m'installe pour finir la nuit.
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